Cultiver sa bonne humeur est un gage de bonne santé.
La bonne nouvelle, c'est que nous avons plusieurs leviers pour y parvenir.
Le confinement peut donc être perçu comme une opportunité
Les potins de la concierge,
sur son blog...
Nous sommes un microcosme dans le macrocosme de l’Univers mais, à notre niveau, nous croyons être les rois du monde. Tout est interdépendance. Qu’est-ce qui nous casse les pieds au point de perdre pied, de ne plus pouvoir avancer ? La réalité de notre quotidien ou de nos émotions ? Quel mal-à-dit notre corps essaie de faire comprendre à notre cerveau, ce roi du corps ?
Je voulais profiter de ce blog pour partager une belle expérience vécue pendant ce weekend de Toussaint.
"ça te dis un stage voix énergie ?" oui, ça va forcément causer posture et je suis curieuse de découvrir ça sous un autre prisme.... Quel voyage j'ai fait !
Que vous abordiez le corps et l'être par n'importe quel bout, peu importe la technique, le sujet, le propos au final tout se rejoint et je reprendrais ces mots venus d'un des participants : nous sommes tous en co-errance puis finir en cohérence.
Pour pouvoir bien poser sa voix et s’exprimer clairement, il faut être en présence et relier à l’auditoire ce qui revient toujours à l’ancrage et l’incarnation.
« Y-a-t-il quelqu’un ? » Combien de fois l’avons-nous entendu pendant ce stage ?
La voix :
C’est quoi ?
Si j’ai bien compris, c’est un souffle qui fait vibrer deux cordes
vocales dans une caisse de résonance qui s’appelle le corps humain avec une
bouche qui moule des sons de façon à produire des lettres ou des syllabes.
Allant de notre intérieur vers l’extérieur, elle est donc une
ambassadrice de notre intimité d’où la nécessité de la relier à notre totalité
d’être.
Pourquoi ?
C’est un des médias nous permettant de nous relier les uns les autres, de remplir cet espace nous séparant en mettant à jour cette partie exprimée de nous.
L’âme agit par la parole pour créer la magie de la compréhension de soi et de l’autre. Ainsi elle permet de se co-naitre et de se reconnaître.
Que de découvertes !
Comment ?
Chaque partie de nous est interdépendante de tout ce que nous sommes.
La vie : c’est le mouvement.
Respirer, c’est bouger et les mouvements peuvent aider à la mobilité de la cage thoracique et permettre une bonne ventilation. Le corps, par ses mouvements aidera donc à une meilleure qualité vocale et servira souvent de soutien à l’expression.
La podologue débarque : pour qu’il y ait mouvement, il faut un point fixe qui permette un point mobile. Il faudra donc un corps bien ancrer et « droit dans ses bottes » pour avoir une belle expression vocale. Comment dire « je suis » sans y être vraiment ? Comment être en « présence » sans être incarnée ? « L’important c'est la rose » répondraient certains collègues stagiaires car elle est plus belle enracinée !!!
Je répondrais comme trois autres « qu’importe si la route est longue… »
Mon métier me laissant au ras des pâquerettes, essayons donc de ne pas monter trop haut.
Nous sommes un microcosme dans le macrocosme qui nous entoure et Tout n’est que reflet systémique. Comme en médecine chinoise, notre vie dépend des saisons : hiver, printemps, été automne ; comme conception, naissance, maturité, vieillesse et mort. Quoi que nous entreprenions concrètement ou intellectuellement passe par ces phases.
Avec une façon similaire pour aborder les choses, en ces périodes de confrontations de façons de penser, et tous ces projets planétaires qui nous sont proposés ; il me semble cohérent de dire : Un pied, formé de 26 os et de quasiment autant de muscles intrinsèques et extrinsèques, nécessite tout ce système pour assurer sa fonction correctement : Nous porter et nous transporter ! Qu’un orteil vienne à être défaillant dans sa fonction et c’est tout le système pied qui doit trouver une solution pour compenser afin d’assurer stabilité et mobilité. Le pied, la jambe, le corps trouveront des solutions mais celle-ci s’appellera adaptations. Si, dans cet exemple, l’orteil est remis en fonction, tout le système reviendra dans sa zone de confort ce qui soulagera les adaptations. La présence et l’utilité de chacun de ces éléments du pied assurent le bon fonctionnement de tout le système et, prendre les choses séparément en axant le travail sur une partie au dépend d’une autre n’amène pas de résultat car la meilleure relation est l’interdépendance ou chacun peut compter sur la fonction de l’autre. En rapprochant cela à la société ou de l’entreprise, on peut donc dire que chacun, par sa présence a son rôle dans le système. Qu’il vienne à être exclu de ce système entraîne une adaptation de ce dernier.
Une société qui met de côté certains de ses membres et/ou qui ne tourne qu’autour d’une élite ne peut qu’amener à un dysfonctionnement, ou que l’on porte son regard, les exemples sont là pour le démontrer : cultures intensives, dénigrement des métiers manuels au profit des métiers « intellectuels » faisant qu’aujourd’hui beaucoup de personnes se reconvertissent vers des métiers qui ont du sens … on revient à cette notions millénaire chinoise : le Yin et le Yang ! L’obscur a besoin de la lumière, le plein du vide, l’expansion de la concentration, le mental du manuel… bref pour qu’il y ait équilibre il faut de forces opposées qui s’annulent ! Voilà, j’en ai fini pour ma grande thèse politico-économique !
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle année du Coq !
C'est quoi ?
Pour qu’il y ait mouvement, il faut un point fixe et un point mobile.
On revient à la notion d’ancrage, le point fixe servant d’axe de référence pour le segment mobile.
Pour que le mouvement soit juste il faut donc que les segments osseux bougent dans de bons axes articulaires et que la dynamique musculaire soit proportionnelle à l’effort nécessaire pour réaliser le bon geste.
Pourquoi ?
Mettre en mouvement, n’est-ce pas la définition de l’émotion ?
L’équilibre est partout et assure la stabilité mais le mouvement, par essence même, a pour origine un déséquilibre dynamique. Un « bon » geste sous-entend donc un déséquilibre contrôlé. Le déséquilibre permet la mise en mouvement du corps et une certaine recherche d’équilibre assure le bon geste technique.
La capacité du corps à se mouvoir dépend de nos émotions et réciproquement. Quand on ne va pas bien « on est incapable de mettre un pied devant l’autre », incapable d’avancer donc.
Comment ?
Pour marcher il faut oser quitter une situation stable pour prendre un risque qui est de se mettre en situation de déséquilibre vers l’avant incitant le corps à mettre un pied en avant pour retrouver un équilibre et ainsi éviter la chute. Prise de risque plus ou moins contrôlée en fonction du terrain sur lequel nous marchons. Il suffit d’observer les personnes marchant dans des attractions style maisons hantée ne pouvant pas vraiment anticiper les réactions du sol sur lequel elles marcheront pour les voir et les entendre exprimer et vivre leurs émotions.
Que d’efforts pour garder son calme tout en avançant dans un milieu surprenant.
Trop de mouvement peut donc nuire à la quête de l’harmonie ce qui explique la concentration nécessaire des grands sportifs afin de n’être que dans le traitement du geste corporel en essayant autant que possible d’inhiber les mouvements émotionnels et intellectuels.
La recherche d’ancrage, de routine, de repère est donc indispensable pour donner un axe, une sécurité à la « prise de risque » qu'implique le mouvement par le déséquilibre nécessaire qui l’engendre.
Comme on a besoin d’un but, d’un sens pour avancer, il est tout aussi nécessaire d’avoir un point d’ancrage, d’appui sur lequel se poser. Afin d'avoir ce point fixe permettant de mettre en place le segment mobile créant le mouvement.
Comme dans le Yin et le Yang il faut de l’immobilité dans le mouvement et donc de l’équilibre dans le déséquilibre. Il en va de même pour les émotions sérénité/colère, joie/tristesse, audace/peur.
C’est quoi ?
Pour tenir correctement debout, le centre de gravité du corps passe en avant de la cheville au niveau du coup de pied. Ainsi le poids du corps se répartit entre l’avant et l’arrière du pied.
Plus la surface d’appui est grande plus la pression est petite.
Bien souvent, les personnes venant en consultation pour des douleurs de pieds, de genoux ou de dos, se tiennent très en arrière avec une projection de leur centre de gravité sur les talons et un faible appui sur les avant-pieds.
Qu’est-ce qui les empêche d’aller de l’avant ?
Pourquoi ?
Le pied est un trépied qui réceptionne le poids du corps sur le talon, la 1ère et la 5ème tête métatarsienne. En utilisant ces trois points d’ancrage le corps peut se laisser aller et tenir debout grâce à la force de réaction du sol.
Quand ce trépied est mal utilisé et que la charge du corps se répartie essentiellement sur les talons cela provoque trop de pression par diminution de la surface d’appui d’une part et par tensions musculaires parasites de contrôle de l’équilibre d’autre part.
Alors que, naturellement, le poids du corps devrait aller de l’avant en utilisant la palette métatarsienne et les orteils, quelque chose retient ce corps en arrière l’obligeant à trouver des solutions afin de tenir debout.
Qu’est ce qui nous retient ?
Comment ?
Que fait-on quand on tape des talons ?
Bien souvent ils permettent de freiner et d’exprimer un refus.
Mécaniquement mettre l’aplomb du corps sur les talons donne tout de suite une impression de raideur et de dureté.
Le talon n’est formé que d’un seul os, le calcanéus, posé sur une couche d’environ 1,5cm de graisse. Un bloc sur une éponge ne rentre pas dans ma notion de la stabilité et d'adaptabilité. L’avant pied quand à lui est formé de 5 métatarsiens et 14 phalanges ce qui semble bien plus adaptable.
Le tendon d’Achille se continue par l’aponévrose plantaire qui se termine aux orteils. L’utilisation correcte des orteils permet donc d’utiliser le plus grand bras de levier de cette chaîne postérieure incitant donc le talon à se décoller du sol avec une dépense minimale d’énergie musculaire.
Plus les personnes se laissent porter sur leurs pieds en laissant le poids de leur corps descendre en « s’enfonçant » dans le sol, plus elles se sentent solidement ancrées et légères à la fois.
Quel risque prend-on à laisser le poids de son corps aller sur l’avant des pieds ?
Aucun. Soit les orteils, par trop de pression, inciteront le corps à repartir en arrière ou bien ils élèveront la personne qui finira sur la pointe des pieds. Soit la personne fera un pas en avant afin de remettre son centre de gravité entre ses 2 pieds ce qui est le début de la marche !
S’empêcher d’aller de l’avant c’est refuser d’avancer et donc de se mettre en mouvement. Quel risque nous oblige à freiner ?
L’équilibre corporel n’est pas une donnée en soi, il se construit. Un mauvais équilibre résulte de mauvais appuis donc d’une mauvaise posture. C’est parce qu’un mauvais geste entraîne un équilibre précaire qu’il conforte la croyance « je suis nulle en équilibre », croyance qui a son tour entretient le mauvais geste technique. Car la croyance est un processus mental qui s’élabore à partir de notre expérience et nous fait adhérer à une thèse ou à une hypothèse que l'on considère alors comme une vérité.
Pourquoi ?
Le corps est une fantastique mécanique pourvue de toutes les options rêvées, parfois son propriétaire en a survolé la notice. Sûr que son intelligence est au-dessus de ses émotions et de ses ressentis, il peut s’égarer en chemin en optant pour de mauvaises utilisations et il en subit les conséquences.
Bien sûr, il y a des pieds douloureux, déformés, arthrosiques, inflammatoires et tant d’autres pathologies qui vont perturber l'ancrage, parce qu’elles alimentent la croyance que l’équilibre est devenu impossible. Mais ces problèmes sont-ils consécutifs au mauvais équilibre ou la cause du mauvais équilibre ? Quelle influence ont ces problèmes podaux sur l’équilibre tant physique que psychologique ?
De mon point de vue tout est lié. Et je vais parler dans cet article de l’aspect biomécanique. L’aspect psychologique sera abordé dans le prochain article.
La grande majorité des personnes n'ayant pas d'équilibre ignorent cette réalité : le pied socle du corps. L’équilibre sur un pied est précaire parce que :
je n'ai pas conscience que mon pied est en capacité de supporter tout le reste du corps et je sollicite d’autres parties du corps (jambe, épaules, dos…) ;
J’adopte alors une posture qui empêche le corps de s'aligner sur le pied socle. Je confirme ainsi mon expérience en me basant sur de mauvais gestes techniques et je cultive ma croyance.
Une articulation est formée d’au moins deux os en contact avec une capsule et des ligaments pour bien tenir ce couple. Les tendons des muscles associés assurent eux la mobilité de cette articulation : chaque muscle a son opposé pour assurer l’équilibre du mouvement et non celui de la structure. L’équilibre du mouvement implique la tension juste entre ces muscles opposés. Un déséquilibre de tensions musculaires va entraîner une déformation sur la structure de l’articulation et donc un mauvais geste technique.
Faire nécessite un objectif. Plus le but est défini et les moyens à disposition connus, plus notre énergie sera stimulée vers la réalisation du projet. Par conséquent, pour tenir correctement sur un pied, faut-il déjà prendre conscience de l'existence de ce pied comme point d’ancrage au sol. Il est le socle sur lequel reposera tout le reste de la structure.
Les pieds, composé de 26 os du talon au bout des orteils, sont le socle, les jambes les pieds de la table, le bassin le plateau de cette table et le dos la pile d’assiettes posées dessus. Quand une table est bancale que fait-on ? On cherche à la stabiliser avec une cale. Cette cale s’appelle semelle en podologie.
Par sa structure le pied est un socle ajustable et quand les informations reçues par celui-ci deviennent des perceptions claires alors la personne est capable d’ajuster son ancrage au sol et sa posture. Si les perceptions ne sont pas bonnes ou la croyance de ne pas arriver à tenir en équilibre est trop présente alors une semelle peut aider à aller vers l’autonomie d’équilibre.